Emmanuel Macron promet «un nouveau cap» pour l’année prochaine

À la recherche du temps gagné. Interrogé sur France 5 ce mercredi soir, Emmanuel Macron a refusé de lever le flou sur son mystérieux «rendez-vous avec la nation» prévu début 2024. «Si je vous donne rendez-vous en janvier, je ne vais pas l’honorer en décembre», a-t-il esquivé. «Je veux que l’année prochaine, on aborde de nouveaux grands sujets, de nouveaux défis», a-t-il esquissé, préférant se tenir à un propos général plutôt que d’entrer dans le détail. Seul indice, glissé quelques minutes plus tard : «L’école, c’est la mère des batailles. (...) C’est une partie du “rendez-vous” que je vous donne en janvier».

Conscient que le psychodrame autour de la loi immigration - qui a entraîné une fronde de l’aile gauche du gouvernement et la démission du ministre de la Santé - a relancé les spéculations autour d’un vaste remaniement, le président de la République a brouillé les pistes sur ses intentions. Promettant que l’agenda de réformes à venir s’inscrirait «dans la continuité» de la politique menée depuis 2017, le chef de l’État a toutefois laissé échapper l’idée d’«un nouveau cap» pour les «trois ans et demi» qu’il lui reste à l’Élysée avant la fin de son second mandat.

Les félicitations du jury pour Attal

Saluant dans le même temps «le travail et l’engagement» de «la première ministre», Emmanuel Macron a évoqué «le ministre de l’Intérieur, le ministre du Travail, le ministre des Relations avec le Parlement, qui ont été engagés» ces dernières semaines : «Je les salue aussi». Une manière de rendre hommage à Élisabeth Borne, Gérald Darmanin, Olivier Dussopt, et Franck Riester, sans toutefois les citer nommément.

Contrairement à Gabriel Attal, qui a eu droit aux félicitations du jury. À son ministre de l’Éducation nationale - qui a «l’énergie» et «le courage» de «mener les combats nécessaires» -, ainsi qu’à tous les autres «talents» qu’il est «très heureux et très fier d’avoir fait émerger», le chef de l’État a souhaité «un avenir gouvernemental, à la tête de grandes villes, et peut-être plus».