Le prince William face aux dirigeants internationaux à la réouverture de Notre-Dame: déjà l’aisance d’un futur roi
Il est arrivé seul, conquérant, sur le parvis de la cathédrale Notre-Dame de Paris. Avançant avec assurance vers le président de la République, Emmanuel Macron, le prince William représentait son pays, le Royaume-Uni, en ce jour historique marquant la réouverture du monument, cinq ans après l’incendie ravageur de 2019. Parti d’Adelaide Cottage, près de Windsor, pour rejoindre en solitaire la France et sa capitale, le fils du roi Charles III, héritier du trône d’Angleterre, assumait un rôle majeur, en digne remplaçant de son père. Un habit qu’il a endossé avec son élégance naturelle, bien qu’il soit désormais rompu à ce type d’événement.
Le visage couvert d’une barbe de plusieurs jours, l’époux de Kate Middleton a chaleureusement salué le chef de l’État français dans un décor chargé de symboles, entouré de nombreux responsables politiques venus du monde entier. Devant les photographes, il a surplombé le couple présidentiel, échangeant des rires malgré la pluie parisienne. Une touche de légèreté qui renforce encore le capital sympathie du fils aîné de Lady Di.
Un allié en Donald Trump ?
Face à ses sympathisants ou à des personnalités plus controversées, le prince William ne semble jamais se laisser démonter. Sous la nef de la cathédrale, il a été aperçu tendant la main au nouveau président des États-Unis, Donald Trump. Ce dernier, connu pour l’admiration qu’il portait à la reine Elizabeth II, décédée il y a deux ans, s’est cependant montré moins conciliant avec d’autres membres de la famille royale, dont le prince Harry, frère cadet de William, installé en Californie. Trump a même récemment menacé de l’expulser des États-Unis, invoquant son passé lié aux drogues.
Bien que les relations entre William et Harry soient tendues depuis plusieurs années, cette situation complexe semble une fois de plus être gérée avec brio par l’héritier du trône. Sous l’orgue imposant de la cathédrale, le prince et le président américain, qui s’étaient entretenus plus tôt dans la journée, ont ainsi échangé des sourires avant de prendre place pour assister à la cérémonie.
2025, l’année de la sérénité ?
L’assurance du prince William est d’autant plus notable qu’il a dû traverser une année 2024 éprouvante. Son épouse, Kate Middleton, et son père, Charles III, ont tous deux combattu un cancer. En mars, la princesse de Galles avait révélé, dans une vidéo poignante, qu’elle entamait une chimiothérapie, quelques semaines après l’annonce officielle du cancer de Charles III par le palais de Buckingham. Entre son rôle de prince de Galles, celui de fils aîné, d’héritier du trône, mais aussi de père et d’époux, William a multiplié les efforts pour être présent auprès de ses enfants, soutenir sa femme et assumer les devoirs royaux de son père.
Après plusieurs mois loin des projecteurs, Kate Middleton a soulagé ses admirateurs en annonçant la fin de sa chimiothérapie le 9 septembre dernier. Dans une nouvelle vidéo, elle apparaissait rayonnante, entourée de son mari, qualifié d’«indéfectible soutien», et de leurs enfants. Début novembre, alors en déplacement en Afrique du Sud, le prince William avait cependant confié à The Mirror : «Honnêtement ? Cela a été une année épouvantable. Probablement la plus difficile de ma vie. Mais je suis très fier de ma femme et de mon père pour ce qu’ils ont accompli. D’un point de vue familial, cela a été brutal.» Un ciel noir qui semble toutefois s’éclaircir pour 2025, promettant, peut-être, une année de sérénité.