Un "massacre odieux". Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, qui dirige la bande de Gaza, a annoncé samedi 6 juillet que 16 personnes avaient été tuées dans une frappe israélienne sur une école abritant des déplacés à Nousseirat, dans le centre du territoire palestinien. Le ministère a précisé que 50 personnes avaient également été blessées et transférées vers l'hôpital des martyrs d'Al Aqsa. Sollicitée par l'AFP, l'armée israélienne n'a pas commenté ces informations dans l'immédiat.
"Il n'y a absolument aucun endroit sûr dans la bande de Gaza", a réagi le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, assurant que le nombre de victimes pourrait augmenter après la frappe sur l'école al-Jaouni. Il a dénoncé "un nouveau massacre de l'occupation israélienne qui vise des abris et des écoles qui abritent de nombreux citoyens du fait des destructions de maisons à travers la bande de Gaza". D'après le bureau de presse du gouvernement du Hamas, 7 000 déplacés se trouvaient dans l'école.
Plus tôt samedi, des secouristes avaient fait état de 10 morts, dont trois journalistes locaux dans une frappe aérienne contre une maison dans le camp de Nousseirat. Alors que la guerre à Gaza entre dimanche dans son 10e mois, les efforts diplomatiques ont été relancés en vue d'un cessez-le-feu.