Cannes 2025 : le bulletin de notes des 22 films en lice pour la palme d’or, du zéro pointé aux félicitations du jury

L’un de ces 22 films remportera samedi soir la palme d’or de la 78e édition du Festival de Cannes. Les critiques cinéma du Figaro les ont classés (de 0 à 4) non pas en fonction de leurs chances d’obtenir une distinction mais par ordre de préférence, du zéro pointé aux félicitations du jury.

Qui, des favoris Joachim Trier, Jafar Panahi, Kleber Mendonça Filho, Oliver Laxe ou encore Bi Gan, décrochera le Graal cannois ? À moins que la présidente Juliette Binoche et son jury ne sortent un outsider de leur chapeau : Carla Simon, Tarik Saleh, Sergei Loznitsa ? Les fidèles du festival que sont Wes Anderson, les frères Dardenne et Lynne Ramsay seront aussi en embuscade.

Quant à nos tricolores, Julia Ducournau (palme d’or 2021 pour Titane), Dominik Moll et Française Hafsia Herzi (première participation), ils espèrent également inscrire leur nom au palmarès. Les paris sont lancés. Réponse samedi soir à partir de 18h40.

Alpha - Julia Ducournau

Pour son retour sur la Croisette après la palme d’or Titane en 2021, la réalisatrice française Julia Ducournau livre un pudding amphigourique sur fond de pandémie.

La note du Figaro : 0,5/4

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Jeunes mères - Jean-Pierre Dardenne et Luc Dardenne

Deux fois Palme d’or, les frères Dardenne continuent à explorer la misère de notre société. Mais persistent à le faire sans scénario.

La note du Figaro : 0,5/4

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Sirat - Oliver Laxe

Le film du cinéaste franco-espagnol Olivier Laxe néglige l’intrigue. Et la puissance des décibels de la bande-son accentue la débâcle.

La note du Figaro : 0,5/4

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Die, My Love - Lynne Ramsay

La réalisatrice écossaise Lynne Ramsay présente une romance d’horreur psychologique, où Robert Pattinson et Jennifer Lawrence épuisent et agacent le spectateur. Lourd et démonstratif.

La note du Figaro : 0,5/4

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Résurrection - Bi Gan

Mélange des genres, durée exponentielle, intrigue fumeuse, le film de Bi Gan est totalement assommant.

La note du Figaro : 0,5/4

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Eddington - Ari Aster

Le film d’Ari Aster (Midsommar) enlise un casting rutilant dans un néowestern horrifique qui prétend écorner une Amérique perdue. Un interminable et navrant western de carnaval.

La note du Figaro : 1/4

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Sound of Falling - Mascha Schilinski

Ce film de la réalisatrice allemande Mascha Schilinski était le premier à être présenté en compétition. Une œuvre trop longue, déroutante, prétentieuse et incompréhensible.

La note du Figaro : 1/4

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Renoir - Chie Hayakawa

Chie Hayakawa s’inspire de ses souvenirs dans le Tokyo des années 1980. Délicat, mais un peu trop impressionniste.

La note du Figaro : 1/4

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L’Agent secret - Kleber Mendonça Filho

Le film de Kleber Mendonça Filho navigue entre série A, B et Z et peine à évoquer la dictature au Brésil.

La note du Figaro : 1,5/4

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Fuori - Mario Martone

Mario Martone présente un film éclairant la personnalité de Goliarda Sapienza, grande figure des lettres italiennes qui fut incarcérée pour vol.

La note du Figaro : 2,5/4

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Deux procureurs - Sergei Loznitsa

Le film du réalisateur ukrainien Sergueï Loznitsa dépeint l’ampleur et l’horreur des purges dans la Russie de Staline. Et invite à ne surtout pas croire aux miracles.

La note du Figaro : 2,5/4

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Romeria - Carla Simon

La réalisatrice espagnole Carla Simon s’est inspirée de sa propre vie pour évoquer les ravages du sida. Un film plein de grâce.

La note du Figaro : 2,5/4

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Les Aigles de la République - Tarik Saleh

Après La Conspiration du Caire, Tarik Saleh scrute les dessous de la politique égyptienne de manière convaincante.

La note du Figaro : 2,5/4

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The Mastermind - Kelly Reichardt

Kelly Reichardt revient sur la Croisette avec un film de braquage en forme de ballade jazzy nostalgique. En voleur d’œuvres d’art à la petite semaine, Josh O’Connor crève l’écran.

La note du Figaro : 3/4

Un simple accident  - Jafar Panahi

Le réalisateur iranien Jafar Panahi revient en compétition avec cette fiction tournée dans la clandestinité pleine de rebondissements.

La note du Figaro : 3/4

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The Phoenician Scheme - Wes Anderson

Ce nouveau Wes Anderson contient tout ce que l’on aime chez le réalisateur texan.

La note du Figaro : 3/4

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Woman and Child - Saeed Roustaee

Saeed Roustaee, le benjamin de la compétition, dresse, sous forme de tragédie, le portrait d’une femme iranienne vindicative face au patriarcat.

La note du Figaro : 3/4

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Dossier 137 - Dominik Moll

Trois ans après La Nuit du 12, le Français Dominik Moll revient à Cannes en compétition avec une enquête sur une bavure policière sur fond de manifestations des « gilets jaunes ».

La note du Figaro : 3/4

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La Petite Dernière - Hafsia Herzi

Pour sa première participation comme réalisatrice en compétition à Cannes, Hafsia Herzi propose une histoire d’éducation sentimentale, sexuelle et politique.

La note du Figaro : 3/4

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Nouvelle Vague - Richard Linklater

L’Américain Richard Linklater (Before Sunrise, Boyhood) se saisit de la légende d’À bout de souffle dans un film plein de grâce.

La note du Figaro : 3,5 sur 4

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Valeur sentimentale - Joachim Trier

Le Norvégien Joachim Trier revient avec un film intimiste et ciselé autour d’un père et de ses deux filles. Émotion garantie et casting (Stellan Skarsgard et Elle Fanning en tête) à l’unisson.

La note du Figaro : 3,5/4

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The History of Sound - Oliver Hermanus

Le Sud-Africain Oliver Hermanus transforme une nouvelle de Ben Shattuck en une puissante histoire d’amour contrarié entre deux fous de musique.

La note du Figaro : 4/4

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