L’annonce a pris de court le Cognaçais. Alors que les négociants du célèbre alcool charentais pensaient échapper à des sanctions provisoires sur leur production, menacée de rétorsions fiscales dans le cadre de la guerre commerciale entre Bruxelles et Pékin sur les véhicules électriques chinois importés dans l’Union européenne, les quelque 240 maisons de négoce de cognac vont bien devoir passer à la caisse. Et ce plus vite que prévu.
Mardi, le ministère chinois du Commerce a annoncé que les importateurs de brandys en provenance de l’UE devront fournir, au moment de passer la frontière, et dès vendredi, « le dépôt correspondant aux douanes de la République populaire de Chine ». En clair, déposer une caution correspondant aux marges de dumping estimées par Pékin, dans le cadre de son enquête sur les eaux-de-vie de vins européennes ouverte le 5 janvier dernier.
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