Ligue des champions : le PSG domine Arsenal pour se qualifier pour la deuxième finale de son histoire face à l’Inter Milan

Le PSG aura droit à sa finale. Le club de la capitale n'a jamais laissé Arsenal revenir, mercredi 7 mai, en demi-finales retour de la Ligue des champions. Il a fait mieux que défendre le court avantage acquis une semaine plus tôt en Angleterre (1-0), s'imposant à nouveau (2-1), mais cette fois devant son public, dans un stade incandescent. Le Parc des Princes n’avait plus vécu de qualification pour une finale de Coupe d’Europe depuis 1996 (en C2 contre La Corogne en 1996).

Il suffisait de laisser passer la tempête qui a déferlé sur le but de Gianluigi Donnarumma pendant le premier quart d’heure. Imprenable comme depuis le début de la phase à élimination directe, le portier italien a sorti deux arrêts décisifs coup sur coup. D’abord avec un joli réflexe sur une tentative à bout portant de Gabriel Martinelli (4e), puis en se détendant de tout son long sur une volée masquée très puissante de Martin Odegaard (8e).

Fabian Ruiz et Achraf Hakimi buteurs

Désormais capables d’accepter ces temps faibles sans paniquer, les Parisiens ont pris leur première respiration à la 16e minute avec une séquence de passes dans le camp adverse. Il n’en fallait pas beaucoup plus pour réveiller le potentiel offensif du PSG. Après un poteau touché par Khvicha Kvaratskhelia (17e), Fabian Ruiz a ouvert le score d’une splendide reprise de volée à la suite d’un coup-franc, la phase de jeu de prédilection de leurs adversaires du soir.

Décidé à ne pas calculer leurs efforts, et encore moins à se contenter de cette avance, les Parisiens ont continué à exploiter toutes les situations de contre en seconde période. Ils ont obtenu un pénalty après intervention de la VAR pour une main de Myles Lewis-Skelly, mais Vitinha a vu sa tentative être repoussée par David Raya (69e). Pas de quoi frustrer cette équipe habituée, qui finit toujours par régler ses problèmes d’inefficacité.

Tout juste entré en jeu, Ousmane Dembélé s’est mué en passeur décisif pour Achraf Hakimi, buteur trois minutes plus tard après une récupération haute et auteur du coup de grâce (72e). La réduction du score de Bukayo Saka (76e) n’aura rien changé, ni au dénouement, ni à la teneur de cette soirée quasi-parfaite. Paris, qui n’avait connu que la défaite en demi-finales jouées sur le format aller-retour en C1, a remporté les deux manches de son duel avec Arsenal afin de se qualifier pour la deuxième finale de son histoire dans la compétition.

Cinq ans après le lunaire Final 8, joué à huis clos à la fin de l’été sous un format inédit, il n’y a pas l’ombre d’un bémol. Comme le disait Luis Enrique en conférence de veille de match : "Nous sommes là parce que nous l’avons mérité". Lui et sa bande de jeunes décomplexés s'envoleront bien pour la finale prévue le 31 mai à Munich, face à l'Inter, avec l'objectif de remporter la première Ligue des champions de l'histoire du club parisien.