ENTRETIEN - Lors de son interview télévisée du 13 avril, Emmanuel Macron a révélé son impuissance, en bottant en touche sur nombre de sujets, et sa réticence à consulter le peuple, par crainte d’être politiquement fragilisé, analyse l’universitaire Benjamin Morel.
FIGAROVOX/TRIBUNE - Emmanuel Macron a laissé entendre qu’il pourrait recourir au référendum sur la fin de vie ou l’accès des jeunes aux réseaux sociaux. Deux sujets pourtant exclus du champ constitutionnel du référendum, explique le professeur associé en droit public Jean-Pierre Camby.
LA VÉRIFICATION - Le chef de l’État a été interpellé mardi soir par la numéro un de la CGT Sophie Binet sur sa politique en matière d’emplois, notamment industriels. Le président de la République a à nouveau défendu son bilan.
DÉCRYPTAGE - Le président a évoqué, mardi soir sur TF1, «plusieurs référendums en même temps (...) sur des grandes réformes économiques, éducatives ou sociales», sans exclure la fin de vie.
Pendant plus de trois heures, le chef de l’État fut le spectateur du malheur français, le commentateur satisfait de son bilan.
CONTRE-POINT - Le chef de l’État a enchaîné les exercices de grand oral sans réussir à dessiner un chemin pour les deux ans qui lui restent d’ici à la fin de ses deux mandats.
Le créateur de contenus le plus suivi sur YouTube en France participera à l’émission spéciale diffusée ce mardi soir sur TF1 et devrait interroger le président sur la place du sport à l’école.
DÉCRYPTAGE - Trois questions sur trois sujets différents pourraient être proposées ce soir par Emmanuel Macron sur TF1. Mais le cadre constitutionnel du référendum rend son exercice compliqué, particulièrement dans le contexte politique actuel.
ANALYSE - Emmanuel Macron qui se veut « président disruptif » notamment avec ses vidéos sur les réseaux sociaux, forge pourtant son image en tentant d’imiter ses prédécesseurs, dont l’instigateur du référendum, Charles de Gaulle.
TRIBUNE - Un référendum sous forme de questions à choix multiples, tel qu’envisagé par le président de la République, ne serait conforme ni à la lettre ni à l’esprit de la Constitution.