Il suffisait d’y penser, et c’est ce qu’a fait David Ohayon, ingénieur français passé par Centrale Supélec et l’INSEAD. « On m’appelait le maître des horloges, explique-t-il en souriant. Mais j’en avais assez que l’on me demande pourquoi je mettais deux montres à la fois, une mécanique à un poignet et une connectée à l’autre. Un jour, j’ai fait quelques schémas, et j’ai imaginé ce bracelet deux-en-un.»
Pour l’avoir essayé, le résultat est bluffant, et bien pensé quand on veut rester discret dans les transports en commun, et ne pas se faire arracher sa montre préférée du poignet en ces temps incertains. D’une simple double pression, vous débloquez ce Smartlet pour y insérer votre montre mécanique d’un côté, votre montre connectée de l’autre. Un bracelet épais de seulement 9 mm, et pesant à peine 90 grammes. En un instant, vous le passez au poignet et, selon les circonstances, pouvez porter au-dessus l’une ou l’autre de vos montres. Il suffit, comme pour tout bracelet horloger d’un petit tournevis pour ajouter ou ôter des maillons.
Un brevet a été déposé sur ce concept, qui devrait bientôt passer en production, et sûrement attirer l’attention de grandes marques de montres. Histoire de séduire ceux qui, au quotidien, ne veulent pas à choisir entre le meileur de deux montres... « D’un côté, je sais très bien que je ne ferai jamais mieux qu’Omega ou Rolex en termes de création de montre, confie l’inventeur. De l’autre, je viens du monde de la high-tech, et je sais aussi que je ne ferai jamais mieux en termes d’ écosystème que Google ou Apple. Pour moi, l’idée est aussi de profiter de leurs écosystèmes, mais en partenariat. » Ce Smarlet innovant devrait exister en deux versions, 20 ou 22 mm, avec 14 maillons fournis. Son prix final devrait être aux alentours de 350 €, avec un prix de lancement de 299 €.