Immigration : pourquoi la droite est obsédée par les accords France-Algérie de 1968
« L’accord de 1968, c’est le président de la République. » Emmanuel Macron a cherché, dimanche dans les colonnes du Figaro, à reprendre la main sur le dossier franco-algérien, en marge de son déplacement au sommet de Londres sur l’Ukraine. À bon entendeur : cette déclaration intervient après plusieurs semaines de montée de tensions entre Paris et Alger, à laquelle ont allègrement participé le ministre de l’Intérieur et le premier ministre, après l’incarcération de l’écrivain Boualem Sansal et surtout l’attentat de Mulhouse.
Le gouvernement reproche à l’Algérie d’avoir refusé à quatorze reprises, selon François Bayrou, d’accorder un laissez-passer consulaire au terroriste présumé. De nationalité algérienne et visé par une procédure d’expulsion (OQTF), l’individu ne pouvait pas être rapatrié sans ce document.