Comment les Européens se sont pliés aux 5% de dépenses de défense exigés par Trump à l’Otan

Donald Trump prévoit de se rendre au sommet de l’Otan à La Haye, les 24 et 25 juin, a annoncé sa porte-parole cette semaine. Dans le climat de défiance transatlantique acéré depuis son retour à la Maison-Blanche, cette simple note d’agenda est perçue comme une bonne nouvelle. Chacun veut éviter une redite du sommet de 2018, où Trump avait admonesté un par un les alliés des États-Unis pour leur manque d’investissement et menacé de quitter l’Alliance.

Le nouveau représentant qu’il a dépêché au siège de l’Otan, Matthew Whitaker, a joué de cette incertitude pour faire pression sur les Européens : pour convaincre le président américain de faire le déplacement, ils doivent s’engager à respecter ses exigences. Réunis à Bruxelles, jeudi, les ministres de la Défense de l’Otan ont accompli un premier pas important dans cette direction, trois semaines avant le rendez-vous à haut risque aux Pays-Bas. Mais le diable se loge dans les détails, et tensions et doutes sur la sincérité de l’engagement…

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