Trois ans après le meurtre d’Éric Masson sur un point de deal, Avignon toujours empoisonnée par le trafic de drogue

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Dans la rue du Râteau à Avignon, là où le brigadier Éric Masson a été tué de trois balles sur un point de deal, le 5 mai 2021. Le Figaro

REPORTAGE - Les lieux de transaction, fluctuants, se démultiplient à l’intérieur des remparts de la ville depuis une dizaine d'années, favorisés par l'entrelacs de ruelles sinueuses.

Envoyée spéciale à Avignon

À la tombée de la nuit, leurs silhouettes d'échalas se faufilent, courbées entre les voitures garées sur la chaussée de la rue Guillaume Puy. Les commerces d'Avignon baissent leur rideau et tandis que les dealers discrets le jour se font plus visibles le soir, la vieille ville ceinte de remparts s'assoupit. Les deux jeunes revendeurs de stupéfiants aux visages mangés par des capuches noires s'évaporent à l'angle de la rue des Teinturiers. Là, dans la venelle d'après, le brigadier Éric Masson a été tué de trois balles sur un point de deal, le 5 mai 2021.

Alors que le procès d'Ilias Akoudad, accusé d'être l'auteur de son meurtre, se poursuit devant les assises du Vaucluse, le trafic de drogues est toujours bien implanté dans l’ancienne cité des Papes. Les lieux de transaction, fluctuants, se démultiplient ici depuis une dizaine d'années, favorisés par l'entrelacs de ruelles sinueuses bordées de platanes. Celles-ci n'offrent pas seulement des balades pittoresques à…

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