En Europe, la bataille de la reconnaissance de la GPA fait rage

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En Europe, la bataille de la reconnaissance de la GPA fait rage

Le Parlement européen veut garantir un accès aux droits liés à la succession, à la santé et à l’éducation des enfants issus d’une GPA. Yakobchuk Olena - stock.adobe.com

DÉCRYPTAGE - Certificat européen de filiation, traite des êtres humains… Partisans et opposants du recours aux mères porteuses s’affrontent sur de nouveaux terrains.

«Un utérus ne se loue pas.» «Les femmes ne sont pas à exploiter.» «N’achète pas, adopte.» Le mois dernier à La Haye, une vingtaine de militantes revêtues de capes rouges et de coiffes blanches, grimées en mères porteuses de La Servante écarlate, la célèbre dystopie de Margaret Atwood, brandissaient des pancartes pour protester contre les travaux de la Conférence de La Haye de droit international privé (HCCH), aux Pays-Bas.

Coups de pression pour imposer progressivement la gestation pour autrui (GPA)? Meilleure reconnaissance des familles homoparentales? Sur le Vieux Continent, les initiatives se multiplient et se contredisent pour amener l’Europe à prendre position sur ce sujet polémique. Avec, en coulisse, une bataille de l’ombre entre défenseurs et opposants à la reconnaissance du recours aux mères porteuses.

Le «certificat européen de filiation»

Voilà déjà plus de dix ans que la Conférence de La Haye, discrète instance composée d’experts et de juristes de plus de 90 États, réfléchit à la rédaction de règles internationales…

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