S’il compte toujours ses références (Roger, Hévin, Genin, Ducasse...), le paysage de la chocolaterie parisienne se renouvelle constamment. Pleins feux sur dix boutiques inaugurées il y a trois ans tout au plus
Le plus «jeune talent»: William Artigue
Attention, talent! Fraîchement amarré près du canal Saint-Martin dans une boutique futuriste avec vue sur le labo, William Artigue, 31 ans, s’est formé auprès des meilleurs (Patrick Roger, Jacques Genin). Ce perfectionniste façonne bonbons, barres et tablettes de compétition à partir du chocolat de couverture de Nicolas Berger (miam, ce praliné à la noix!), mais aussi des pâtes de fruits extra avec des végétaux frais (la pomme au four est à tomber). Sa gamme, proposée en collections permanentes et saisonnières, témoigne d’une réflexion poussée sur ce qui fera la singularité de chaque produit.
La pépite. Les bouchées de partage, bonbons ronds XXL, noirs ou lait, à découper en quatre ou cinq parts à la fin d’un repas, tout en textures et gourmandise, sans tomber dans l’excès de sucre…