Alger
« Six ans ! Cela fait six ans que Macron essaie de tendre la main à l’Algérie et se prend des claques en retour. » Parmi les fidèles d’Emmanuel Macron qui ont cru avec lui au « pari algérien », il y a longtemps que l’enthousiasme des débuts a laissé place à la désillusion. « Ces derniers temps, le président était le dernier, avec Alexis Kohler (secrétaire général de l’Élysée, NDLR), à penser qu’il y avait encore quelque chose à sauver avec Alger. »
Jusqu’à jeudi dernier, c’était peut-être vrai. Un communiqué des Affaires étrangères algériennes est alors venu exprimer leur « grand regret » et leur « profonde désapprobation de la décision inattendue, inopportune et contre-productive du gouvernement français, apportant un soutien sans équivoque et sans nuance » au plan d’autonomie marocain.
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