«Ici, j’ai vu des retraités qui s’ennuyaient à la plage, reprendre le travail ou investir ! » : comment l’île Maurice veut attirer des centaines de milliers d’expatriés
Passé de la monoculture de la canne à sucre à une économie diversifiée, l’archipel, menacé par le déclin démographique, vend ses atouts à l’international pour attirer les capitaux et les étrangers, souvent retraités.
Il a d’abord pensé à s’installer à La Réunion. À 58 ans, Fabrice Moussa a finalement mis le cap sur l’île Maurice, juste avant la pandémie de Covid. L’archipel de l’océan Indien, réputé pour ses hôtels fastueux et ses plages de sable blanc abriterait aussi des opportunités d’affaires florissantes, a-t-il entendu dire. Ce Français, originaire d’Île-de-France, était promoteur dans l’immobilier. Las de la vie francilienne, à l’approche de la retraite, il aspire, avec sa femme, à s’expatrier. Alors qu’il s’envole avec l’idée d’ouvrir un restaurant, il s’associera contre toute attente avec un local dans son ancien secteur de prédilection, convaincu par la légion de projets qui sortent de terre. « Quand on se balade, on voit qu’il y a des constructions partout, acquiesce Rémy Mabillon, résident français qui s’est aussi entiché de l’île. C’est un pays où il y a énormément de choses à créer. Ici, j’ai vu des retraités qui s’ennuyaient à la plage, reprendre le travail ou investir ! »
Sécurité, vie…