EN DIRECT - France-Danemark : les Bleus en quête d'un 4e sacre européen

Touchée par la grâce d'un but venu d'ailleurs en demi-finale, l'équipe de France s'attaque à un dernier défi sur la route du titre européen, dimanche (17h45) à Cologne : le Danemark qui ne compte pas abdiquer en finale. «Mais si on reste bloqué sur ce qui s'est passé contre la Suède, on risque de ne pas être bien présent pour pouvoir répondre au combat qui nous attend face aux Danois», avertit son sélectionneur Guillaume Gille. «L'an dernier, on avait fait une grosse demie et on était peut-être trop fiers de ça, donc on essaie de vite se tourner vers la finale, se projette Nedim Remili. On va aller chercher l'or.»
Ce métal que les Danois Mathias Gidsel et Mikkel Hansen leur avaient ravi à la dernière marche du Mondial 2023 (34-29) il y a un an, après une demi-finale (déjà) remportée par les Bleus face aux Suédois (31-26). «Ils ont une telle qualité de soliste entre Gidsel, Pytlick, Hansen ou encore Lauge, qui l'année dernière nous avait mis dix buts en un match alors qu'il sortait de nulle part, rappelle Guillaume Gille. Ils ont des garçons pouvant être décisifs à tous les postes.» «Je ne crois pas qu'on soit les grands favoris», balaie le gardien danois Niklas Landin, un autre atout des Scandinaves avec son partenaire dans les cages Emil Nielsen. «C'est du 50-50, selon moi. La France a des joueurs de classe mondiale à tous les postes.»
«Il y a une rivalité depuis ces dix à quinze dernières années», reconnaît Niklas Landin. «Il y a eu tellement de finales France-Danemark. On a pris de l'expérience mais la France reste l'experte des finales, je crois.» Celle des JO de Tokyo avait souri aux hommes de Guillaume Gille (25-23) comme celle de l'Euro 2014 (41-32), qui marquait aussi la dernière apparition des Danois à ce stade. «La rivalité, c'est la faute des anciens. Les Danois nous en veulent depuis 2014, sourit Nedim Remili. C'est toujours des matchs passionnants, incroyables.» Remporter l'ultime tournoi international avant les Jeux olympiques de Paris 2024, dans le sillage des handballeuses françaises au Mondial le mois dernier, lancerait parfaitement les hommes de Guillaume Gille dans ce qui s'annonce comme l'année d'une vie.