Sur le match de Donnarumma : «Je ne viens pas ici pour individualiser la défaite. Si je le faisais, ce serait pour dire que la défaite me revient à moi. Il a été comme tous ses collègues. L'adversaire était meilleur dans la pression, les duels… Avec le deuxième but, ils se sont peut-être repliés, prenant moins de risques mais Arsenal a mérité la victoire et nous, la défaite.»
Les enseignements : «Le niveau réel de l'équipe ? On le saura à la fin de la saison. C'était le premier match de haut niveau. Il y en aura d'autres, avec des adversaires de haut niveau. Il faudra attendre la fin de saison pour cela.»
Le jeu de l'équipe fidèle à son idée de départ… ou pas : «Il est impossible d'avoir un résultat favorable quand on ne gagne pas les duels. Les défenseurs ont anticipé nos attaquants, mais pas l'inverse. Ils ont été supérieurs à nous, et ce dès la première minute de la rencontre.»
Pourquoi pas Randal Kolo Muani au coup d'envoi : «On savait qu'Arsenal allait presser haut. Ils l'ont fait. Après le match, c'est facile de dire qu'un joueur aurait été mieux qu'un autre… Ça fait partie du jeu. Mais si vous essayez de sortir de cette pression sans gagner les duels, c'est dur de gagner ce match.»
J'ai une idée très claire d'où je veux aller, mais je ne sais pas de combien de temps j'aurais besoin
Luis Enrique
La progression de l'équipe : «Je ne peux pas l'évaluer. Ça fait six ans qu'Arteta est ici. Ça ne fait qu'un an et deux mois que je suis à Paris. J'ai une idée très claire d'où je veux aller, mais je ne sais pas de combien de temps j'aurais besoin.»
Des buts qui sont venus de centres, force connue d'Arsenal et… faiblesse connue du PSG : «On affrontait l'une des meilleures équipes d'Europe et du monde dans le jeu aérien. On le savait. Sur le deuxième but, c'est un coup franc facile. Mais toutes les équipes doivent toujours s'améliorer sur toutes les phases de jeu, et c'est le cas pour nous aussi.»
Le PSG fragile dans les duels, pas assez agressif : «C'est du football de haut niveau. On a joué à l'extérieur, il faut le rappeler. On a joué avec intensité. Mais l'adversaire était meilleur que nous. Je ne sais pas si on rejouera cet adversaire, mais mon analyse aujourd'hui ne sera pas la même demain. Il ne faut pas rééditer ce genre de match.»
Propos recueillis en conférence de presse