À entendre Carlos Tavares, le directeur général de Stellantis, l’affaire des airbags défectueux Takata qui touche aujourd’hui l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord est très exagérée. Il l’a martelé lors de la journée consacrée aux investisseurs, jeudi dernier à Auburn Hills près de Detroit. Les marques de Stellantis Citroën et DS (C3 et DS3 produits entre 2009 et 2019) sont directement visées par le premier « stop drive » (interdiction de rouler) de l’histoire de l’automobile en France. « Aujourd’hui, le nombre, c’est 530.000 voitures rappelées, a affirmé Carlos Tavares. Tout le reste est de la spéculation. »
Les 530.000 véhicules évoqués - dont 250.000 en France - sont ceux mis à l’arrêt et qui nécessitent un remplacement des airbags avec toute une logistique à mettre en place. « Nous avons investi pour fournir chaque jour et plus rapidement davantage de pièces », a précisé Carlos Tavares. La capacité de production de l’usine italienne de Joyson, l’entreprise qui a succédé…