« Les autorités ne parviennent pas à endiguer la violence » : après plusieurs bains de sang dans la région alaouite, le nouveau régime syrien sur un fil

Homs (Syrie), correspondance particulière.

Les images macabres ont fait le tour du monde : des hommes armés massacrant des civils jusque dans leurs maisons, des piles de corps devant des femmes hurlant au désespoir, des combattants à visage découvert frappant des civils à terre avant de les abattre froidement. Un déchaînement de violence que tout le monde redoutait et qui a fini par avoir lieu.

Le jeudi 6 mars au soir, des rebelles opposés au nouveau gouvernement syrien avaient pourtant frappé les premiers. Au cours d’une attaque surprise sur des positions de forces de sécurité proches de la base russe de Hmeimim, dans la province de Lattaquié, seize soldats loyalistes trouvaient la mort avant qu’une série d’actions coordonnées n’embrase une grande partie de la côte syrienne.

Le spectre d’une vague d’épuration ethnique

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