Immobilier : les 10 bonnes raisons de ne pas créer une SCI

«Demandez aux investisseurs pourquoi ils créent des SCI. Trois sur quatre vous répondront : «parce que mon comptable ou mon notaire m’a dit que c’était mieux» mais aucun ou presque n’a compris pourquoi», raconte Stéphane Desquartiers, formateur spécialisé en immobilier et auteur de l’ouvrage «Manuel de survie dans la jungle immobilière» (Éditions du Rocher). SCI, trois lettres qui résonnent comme une solution avantageuse pour ceux qui souhaitent investir dans l'immobilier. À tel point que les Sociétés civiles immobilières, qui sont au nombre de plus de 2 millions (immatriculées) en France, ont pris une forme d’automatisme patrimonial. Avec l’envolée des taux de crédit début 2022, l’engouement autour des SCI est quelque peu retombé : environ 47.000 sociétés ont été créées depuis le début de l’année, selon le Conseil national des greffiers des tribunaux de commerce. Sur la même période, on en comptait près de 60.000 en 2021.

La SCI permet d'optimiser l'achat et la gestion des biens immobiliers au sein d'une famille et facilite leur transmission aux héritiers que ce soit en apportant un bien à une société civile immobilière familiale ou même en démembrant les parts de la SCI entre parent et enfants (les uns disposant de l'usufruit, les autres de la nue-propriété). Mais, sans stratégie claire, oubliez la création d'une SCI ! «La très grande majorité des SCI n'ont aucun intérêt patrimonial car les gens qui veulent la créer n'ont qu'une idée en tête : la SCI a des avantages fiscaux sans même savoir lesquels et s'ils sont toujours d'actualité», confirme François-Xavier Sœur, fondateur de Terrae Patrimoine, cabinet de gestion de patrimoine.

Voici 10 bonnes raisons qui pourraient inciter les particuliers à réfléchir à deux fois avant de créer une SCI.

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