Affaire Jégou-Auradou : «Je sais que mon fils est innocent», avance David Auradou, le père d’Hugo
Alors que l'international français Hugo Auradou, rentré mercredi d'Argentine où il est toujours poursuivi pour viol et agressions sexuelles, a repris lundi matin le chemin de l’entraînement avec son club de Pau, son père David, ancien joueur international et joueur emblématique du Stade Français Paris, s’est confié dimanche sur cette affaire lors de l’émission Sept à Huit sur TF1. «Dans mon intime conviction, je sais que mon fils est innocent, parce que c'est mon fils. Il a une qualité première, c'est qu'il ne ment jamais. Même s’il a d’autres défauts. Mais s’il avait vraiment fait le con, il n’aurait pas été aussi convaincant. C’est une certitude.»
Et l’ancien deuxième-ligne international (41 sélections entre 1999 et 2004), devenu entraîneur du club francilien de Suresnes (Nationale, 3e division), d’ajouter à propos de son fils : «Il ne comprend pas, il est incrédule et il me dit : "Papa, crois-moi, tout ce qu'on te dit sur moi, c'est faux."» Le jeune joueur de la Section Paloise (21 ans) a été autorisé la semaine dernière par la justice argentine à rentrer en France dans l'attente des suites judiciaires de sa mise en examen pour viol aggravé, qui concerne également le troisième-ligne de La Rochelle Oscar Jégou. La recommandation du parquet de Mendoza estimant que «l'accusation initiale a perdu de sa force».
La juge d'instruction chargée de l'affaire doit se prononcer jeudi sur la demande de non-lieu déposée par les avocats des deux joueurs. Les rugbymen français affirment depuis le début que les relations sexuelles avec la femme argentine de 39 ans étaient consenties et nient toute violence. La plaignante a déclaré la semaine dernière à l’AFP : «Je me sens abandonnée par la justice de Mendoza. Ils me traitent comme une criminelle alors que je suis la victime. (...) Ils seront condamnés socialement, car mon témoignage est vrai et honnête.»