Frôler l'élimination, s'en sortir de justesse, et finalement triompher. Si l'équipe de France de volley a remporté la Ligue des nations le 30 juin dernier en battant le Japon en finale, tout aurait très bien pu s'arrêter deux jours plus tôt. En quarts de finale, les Bleus affrontent une équipe d'Italie largement rajeunie et privée de ses champions du monde. Ils ne cessent de courir après le score, sont menés 2 sets à 1, puis 12-9 dans le quatrième set, et enfin 4-0 dans le tie-break. Mais ils ne s'affolent jamais, reviennent dans le match et finissent par s'imposer.
Jenia Grebennikov et ses coéquipiers, qui affrontent l’Allemagne lundi (17h00) en quarts de finale sur la route de la défense du titre olympique, livrent régulièrement ce genre de prestations renversantes. « On est parfois dominés, mais on reste toujours là, assure le libéro. On accepte de subir, on ne se frustre pas. Certaines équipes peuvent lâcher. Pas nous. » Le pointu Jean Patry va même jusqu'à parler de «