Saint-Tropez et Sainte-Maxime, les deux stars de la Côte d’Azur qui s’observent jalousement

On ne voit que lui, au loin, dominant la cité du bailli de Suffren. Indifférent aux années qui passent, le clocher ocre et terre de Sienne de l’église Notre-Dame-de-l’Assomption se détache joyeusement dans l’azur méditerranéen. Il fait partie du paysage de carte postale qui, dès les beaux jours, attire vers Saint-Tropez des dizaines de milliers de touristes. Peu d’entre eux remarquent que ce clocher – l’un des plus célèbres au monde, sans doute – compte seulement trois horloges égrenant les heures depuis des siècles. Est-ce par pur hasard que l’une de ses faces – celle qui regarde vers Sainte-Maxime – en est mystérieusement dépourvue ? Selon la légende, les Tropéziens auraient décidé d’empêcher les Maximois de leur « voler l’heure ». « Sainte-Maxime n’a pas besoin de connaître l’heure ! », auraient-ils décrété.