Les PME sont à l'honneur aujourd'hui. Englué dans les mauvaises nouvelles sur le front politique, Emmanuel Macron reprend en main cette semaine le champ économique, en recevant ce mardi une centaine de dirigeants de petites et moyennes entreprises (PME) en croissance à l'Élysée. L'occasion pour lui de leur rappeler le rôle central qu'elles jouent - et qu'elles pourraient encore jouer davantage - dans l'amélioration de la compétitivité française. Si tant est qu'elles veuillent bien grossir…
Le sujet n'est pas neuf : la France n'est pas assez compétitive par rapport à ses voisins européens, souffrant d'une balance commerciale largement déficitaire, « fruit de notre histoire depuis les années 1970 », tient à rappeler l'Élysée. Un poids dont le chef de l'État voudrait se libérer pour parvenir à tenir sa promesse de réindustrialiser le pays. L'un des multiples nœuds du problème tient au trop faible nombre d'entreprises de taille intermédiaire (ETI), celles qui comptent de 250 à 499…