Entre le hidjab et les JO 2024, une athlète française face à un choix

Le 24 septembre dernier, lors de son passage télévisé sur la chaîne France 3, Amélie Oudéa-Castéra avait affirmé : « Les représentants de nos délégations, dans nos équipes de France, ne porteront pas le voile lors des Jeux olympiques de 2024 ». Une décision claire et nette de la ministre des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques, allant à l’encontre du règlement du Comité international olympique (CIO), qui considère le foulard islamique comme un vêtement culturel et non cultuel, ainsi que de la position du Haut-Commissariat aux droits de l’homme, qui estime « que personne ne devrait imposer à une femme ce qu’elle doit porter ou non ».

Une réaction qui n’avait pourtant pas fait vaciller la ministre française, membre d’un gouvernement « attaché à un régime de laïcité stricte, appliqué strictement dans le champ du sport, précisait-elle. Qu’est-ce que ça veut dire ? Ça veut dire l’interdiction de toute forme de prosélytisme, ça veut dire la neutralité absolue du service public…

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