Paris 2024 : 40% des établissements contrôlés vendaient des produits dérivés présentant des anomalies

Depuis le début de l'année, la Répression des fraudes a inspecté plus de 2 600 établissements vendant des produits dérivés des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024. Près de 40% d'entre eux ont présenté des anomalies plus ou moins graves, a appris mercredi 17 juillet franceinfo auprès de la DGCCRF.

Parmi les anomalies détectées par la DGCCRF, des petits éléments qui se détachent facilement d'un porte-clefs ou d'une peluche et qu'un enfant pourrait avaler. Autre cible dans le viseur de la Répression des fraudes : les établissements qui ne fournissent pas les notices d'utilisation des produits, y compris si la notice en question n'est pas traduite en français. L'administration se montre également vigilante sur la question du made in France ou du label CE qu'il faut pouvoir prouver.

En cas de manquement aux règles, cela peut entraîner la saisie des produits chez un fabriquant ou un revendeur, au moins le temps de l'enquête. Depuis le début de l'année, la DGCCRF a délivré près de 900 avertissements, 200 demandes en conformités (des justificatifs à apporter par l'établissement) et une trentaine de dossiers pénaux vont être transmis à différents procureurs notamment pour pratique commerciale trompeuse.