« Les États-Unis perdront le leadership dans les sciences », alerte le biologiste américain Adam C. Siepel
Près de 2 000 scientifiques viennent de lancer un SOS pour alerter le « peuple américain » du danger que représentent les attaques de Donald Trump contre les sciences. Une journée de mobilisation pour défendre la liberté académique et l’indépendance de la recherche est organisée ce samedi aux États-Unis à l’appel du mouvement Stand Up for Science. Avant même ces appels, nous avons interviewé un professeur de biologie informatique d’un prestigieux centre de recherche de New York.
© Gabrielle Lurie/San Francisco Chronicle via AP
Adam C. Siepel
Professeur à la Watson School of Biological Sciences de New York
Adam C. Siepel est professeur à la Watson School of Biological Sciences de New York et président du Simons Center for Quantitative Biology au Cold Spring Harbor Laboratory. Biologiste informatique connu pour ses recherches en génomique comparative et en génétique des populations, il travaille à l’intersection de l’informatique, des statistiques, de la biologie évolutive et de la génomique (l’étude du génome).
Ses recherches portent sur un large éventail de sujets, comme l’identification de souches recombinantes du VIH, la découverte de gènes humains ou l’estimation du moment auquel les principaux groupes de population ont divergé au début de l’histoire de l’humanité. Le chercheur tient à préciser qu’il répond à nos questions d’un point de vue personnel et que son opinion n’est pas celle de son employeur.
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