«C’est sans précédent» : une décision du Conseil d’État à propos du risque de débordements d’un mariage donne de l’espoir aux maires

Ce samedi matin, Autun était «bien calme». «Comme suspendue à la décision du Conseil d'État qui autorisera sans aucun doute la célébration du mariage de Linda et Tahsin», supposait vers 11h Amar, l’un des 13.000 habitants de la commune de Saône-et-Loire. Peu après, la décision du Conseil d’État au sujet dudit mariage a été rendue. Non seulement, la plus haute juridiction de l'ordre administratif ne s’est pas prononcée en faveur des fiancés mais elle a formulé «une décision sans précédent», selon Nicolas Hervieu, juriste en droit public.

«À quelques heures d’un mariage, et en extrême urgence, elle a reconnu qu’un maire pouvait le décaler de quelques heures jusqu’à ce que “les exigences en matière d’ordre public” soient respectées».

Pour Vincent Chauvet (MoDem), le maire d'Autun, cette décision pourrait aider les communes à régler le problème des mariages qui débordent. Satisfait au point d’évoquer une possible jurisprudence, il a toutefois annoncé que son adjointe célébrerait la cérémonie…

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