Dans l’Iowa sous la neige, le rouleau compresseur trumpien ouvre les primaires républicaines

Envoyé spécial à Des Moines (Iowa)

L’Iowa sera, pour quelques heures et comme tous les quatre ans, le centre du monde. Il revient, une fois de plus, à ce petit État rural coincé entre Illinois et Nebraska, avec sa capitale Des Moines, sise 500 kilomètres à l’ouest de Chicago, et ses 3,2 millions d’habitants, d’ouvrir le bal des primaires de la campagne présidentielle américaine, à la faveur d’une procédure complexe mais profondément démocratique appelée caucus.

Le processus, archaïque, est controversé mais il conserve deux raisons d’être, comme le note Dennis Goldford, politologue à l’université Drake: «un, parce qu’il est le premier ; deux, parce que s’il a rarement désigné un vainqueur final, à l’exception de Jimmy Carter en 1976, George W. Bush en 2000 et Barack Obama en 2008, il permet de discerner qui ne sera pas président des États-Unis.»

En l’occurrence, de séparer l’essentiel de l’accessoire entre candidats républicains à la Maison-Blanche: l’archi-favori Donald Trump, ses deux plus…

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