«Gouvernement des juges!», «coup d’État de droit», «hold-up démocratique»… Le Conseil constitutionnel a provoqué un déluge de critiques en dévoilant, jeudi, sa censure de la loi immigration ayant abouti à la suppression d’un tiers des dispositions du texte. Les attaques les plus virulentes sont naturellement venues de la droite, frappée par la disparition de nombreuses mesures qu’elle avait soutenues au nom du durcissement, selon elle indispensable, de cette loi.
«Nous sommes revenus à la “petite loi” de M. Darmanin», lit-on dans une note du parti adressé à ses parlementaires, élus et cadres locaux. Dans un entretien au Parisien, Laurent Wauquiez fustige une censure qui aurait vidé de son «contenu» une loi «votée par les deux tiers des parlementaires, soutenue par les Français». «Le Conseil constitutionnel est sorti de son lit, accuse le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Il n’est plus à sa place.» Ces saillies lui ont valu une charge de son homologue Xavier Bertrand. Estimant…