Loi immigration: «Coup d’État de droit», «tartufferie politique»… Le Conseil constitutionnel sous le feu des critiques

Réservé aux abonnés
Éric Ciotti (à droite), avec Laurent Wauquiez, lors du Campus des Jeunes LR, en octobre 2023. «Nous sommes revenus à la “petite loi” de M. Darmanin», s’insurge dans une note interne la direction des Républicains. Nicolas Guyonnet / Hans Lucas via Reuters Connect

RÉCIT - Les attaques les plus virulentes sont naturellement venues des Républicains. Le RN, lui, pointe l’urgence d’une révision.

«Gouvernement des juges!», «coup d’État de droit», «hold-up démocratique»… Le Conseil constitutionnel a provoqué un déluge de critiques en dévoilant, jeudi, sa censure de la loi immigration ayant abouti à la suppression d’un tiers des dispositions du texte. Les attaques les plus virulentes sont naturellement venues de la droite, frappée par la disparition de nombreuses mesures qu’elle avait soutenues au nom du durcissement, selon elle indispensable, de cette loi.

«Nous sommes revenus à la “petite loi” de M. Darmanin», lit-on dans une note du parti adressé à ses parlementaires, élus et cadres locaux. Dans un entretien au Parisien, Laurent Wauquiez fustige une censure qui aurait vidé de son «contenu» une loi «votée par les deux tiers des parlementaires, soutenue par les Français». «Le Conseil constitutionnel est sorti de son lit, accuse le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Il n’est plus à sa place.» Ces saillies lui ont valu une charge de son homologue Xavier Bertrand. Estimant…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 80% à découvrir.

Vente Flash

Débloquez tous les articles immédiatement.

Déjà abonné ? Connectez-vous