Interdiction des armes blanches, promesse d’expulsions... Après l’attentat de Solingen, Olaf Scholz tente d’éteindre la polémique

Réservé aux abonnés
Le chancelier Olaf Scholz était à Solingen (Rhénanie-du-Nord-Westphalie) lundi après l’attaque au couteau qui a fait trois morts. Thomas Banneyer / Thomas Banneyer/dpa

RÉCIT - À six jours d’un double scrutin dans l’est de l’Allemagne, le chancelier social-démocrate s’est rendu lundi dans la ville endeuillée.

Berlin

« Warum ? » : la question (« pourquoi ? ») écrite en rouge sur une pancarte émerge de la marée de fleurs déposée sur la place du Fronhof, lieu du drame de Solingen (Rhénanie-du-Nord-Westphalie, NRW). « Pourquoi ces gens ont-ils dû mourir ? », interroge une habitante interviewée par la télévision régionale WDR, qui patiente derrière le ruban rouge et blanc. « Nous avons des questions et il serait temps que les réponses arrivent », poursuit la sexagénaire, quarante-huit heures après l’attaque au couteau attribué à un Syrien de 26 ans soupçonné de liens avec l’organisation État islamique (EI)

La presse allemande a égrené la liste des attentats islamistes commis ces dernières années sur le sol allemand : MannheimDuisburg, Hambourg, Berlin, Dresde, Würzburg et désormais Solingen. La mine fermée, costume et cravate noire, Olaf Scholz dépose une rose blanche sur ce mémorial improvisé. Les…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 77% à découvrir.

Vous avez envie de lire la suite ?

Débloquez tous les articles immédiatement.

Déjà abonné ? Connectez-vous