DIRECT. Budget 2025 : un samedi à l'Assemblée pour les députés qui doivent terminer l'examen de la partie "recettes" du projet de loi de finances
Pas de jour de repos pour les députés. Exceptionnellement, les débats autour du budget ont repris depuis 9 heures à l'Assemblée nationale. Il s'agit de poursuivre les débats sur la partie "recettes" du projet de loi de finances 2025. L'examen de l'ensemble du texte budgétaire doit théoriquement s'achever avant minuit, samedi 26 octobre, avant un vote solennel mardi. Pour Sandrine Rousseau, peu de doute : "Il va très probablement y avoir un 49.3 aujourd'hui", regrette la députée écologiste sur franceinfo. Suivez notre direct.
Une série de revers budgétaires pour le gouvernement vendredi. Il a vu son projet de loi de finances 2025 (PLF) largement alourdi ou amputé de pans entiers, parfois même à l'initiative de sa propre majorité relative à l'Assemblée, peu mobilisée, si ce n'est désabusée. Point d'orgue d'une journée à rebondissement sur cette partie "recettes" du PLF : les soutiens du gouvernement ont voté avec le RN et les députés ciottistes pour supprimer l'article sur la surtaxe temporaire des grandes entreprises.
Un calendrier embrumé. Avec 1 932 amendements encore au programme, et un examen qui doit théoriquement s'achever samedi soir avant un vote solennel prévu mardi, l'Assemblée semble se diriger vers une impasse calendaire. Le gouvernement pourrait recourir au 49.3 pour passer sans vote et réécrire le texte, mais aussi renvoyer la suite de l'examen à début novembre. Ce qui rapprocherait les débats d'une barre des 40 jours au terme desquels le texte passerait directement au Sénat. Il pourrait aussi tenter d'aller au vote, un rejet pouvant également permettre d'envoyer la copie initiale au Sénat. "Je veux laisser le débat se poursuivre", a redit vendredi Michel Barnier.
La hausse de la taxation sur l'électricité rejetée en première lecture. Comme en Commission des finances la semaine dernière, les députés ont repoussé l'article 7 du projet de loi de finances, qui prévoit de relever le taux d'accise sur l'électricité, renvoyant le niveau de la hausse à un futur arrêté. Dans le projet de budget, le gouvernement s'engage cependant, malgré cette hausse, à "garantir au consommateur une baisse de 9% du tarif réglementé de vente en 2025".