Le drôle de quotidien des ministres démissionnaires, portés par les Jeux olympiques

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Gabriel Attal lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques, le 26 juillet à Paris. Pascal Le Segretain / via REUTERS

RÉCIT - Si les administrations tiennent la barque cet été, les JO ont créé un gouvernement à deux vitesses. Les premiers concernés eux-mêmes s’accordent à dire que la situation ne pourra pas s’éterniser.

Un premier ministre démissionnaire à la tête d’un gouvernement sortant chargé d’expédier les affaires courantes. Tel est le schéma actuel de l’exécutif, que les uns subissent plutôt, mais dont les autres s’accommodent sans difficulté. D’un hôtel particulier à un autre, on ne ressent pas partout le flottement à la tête de l’État de la même manière. Grâce aux Jeux olympiques, certains cabinets connaissent même un regain d’activité en comparaison aux étés précédents. Ainsi, les nombreux ministres fantômes côtoient une toute petite poignée de collègues plus que jamais sur la brèche. 

À Beauvau, où l’on pilote chaque jour la sécurisation de « Paris 2024 », comme aux ministères des Sports ou des Transports, les affres de la dissolution ratée semblent bien éloignées du quotidien. « Les JO, c’est un moment de vérité pour l’État. On a senti avant la cérémonie d’ouverture une lourdeur, une tension indicible dans tous les corps de l’État. Les Jeux s’imposent à nous, quand le…

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