Akram Khan fait chanter la danse de ses origines

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Avec six danseurs et sept musiciens, Akram Khan enchante depuis dix jours le Grand Théâtre de Provence, à Aix-en-Provence. Maxime Dos, Gigenis productions Safarti

CRITIQUE - Pour sa création Gigenis, le chorégraphe réunit des danseurs et musiciens indiens qui se produisent habituellement seuls.

Travail d’orfèvrerie au Grand Théâtre de Provence à Aix-en-Provence. Depuis dix jours, Akram Khan, six danseurs et sept musiciens indiens habitent les lieux. Ils ont d’abord eu du mal à trouver leurs repères dans cette grande maison dirigée par Dominique Bluzet, qui a bien voulu les accueillir en résidence. D’habitude, ils se produisent seuls, et en récital, dans de petits studios aménagés dans des maisons ou des jardins indiens, au milieu d’effluves d’encens ou de jasmin, pour quelques passionnés et savants.

Certains viennent de Madras, capitale indienne des danses et des musiques classiques, conservées et enseignées à la Kalakshetra Foundation. Leurs saris multicolores paradent joyeusement dans les allées courbes de ce théâtre contemporain rouge et blanc. Chacun des artistes est, dans sa spécialité, un joyau: Kapila Venu, maître de l’ancien théâtre Kutiyattam du Kerala, Mythili Prakash, Renjith Babu et Vijna Vasudevan, déesses du Bharata Natyam. Même chose pour les joueurs de tabla, de…

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