«On ne sera vraiment soulagé que quand on verra son visage»: à Tel-Aviv, l’espoir renaît chez les familles d’otages

Envoyé spécial à Tel-Aviv

Le lourd soleil de Tel-Aviv darde ses rayons brûlants sur l’esplanade du Musée d’art. Depuis plusieurs semaines, cette grande place en plein cœur de la cité côtière accueille, de jour comme de nuit, les familles des otages détenus par le Hamas. Leurs visages, leurs noms et leur âge sont placardés partout, avec ce désormais célèbre slogan: «Bring them home now» («ramenez-les à la maison maintenant»). Une immense table de banquet trône, désespérément vide, avec un couvert pour chacune des 236 personnes détenues à Gaza. Plusieurs chaises hautes et des biberons sont placés à une extrémité, rappelant la présence de bébés parmi les otages.

Une atmosphère particulière règne, en ce mercredi, parmi ces familles éprouvées. La liste des otages sur le point d’être relâchés n’est pas connue. Mais après quarante-sept jours d’angoisse et d’attente, l’espoir renaît. «C’est un tel soulagement… Enfin les choses bougent», se réjouit Yarden, une femme de 30 ans. Sa jeune sœur de 23 ans…

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