« Nous avons reçu quarante et un CV depuis la dissolution », confie un consultant d’un géant parisien de la communication. Depuis la nomination du gouvernement Barnier, les regards sont tournés vers les ministres sortants, pour connaître leurs futures aventures. Certains finiront-ils par céder aux sirènes des cabinets de relations publiques,comme Marlène Schiappa l’avait fait chez Tilder l’an passé ?
Dans l’ombre, une valse plus rythmée que celle des ministres se joue depuis plusieurs semaines déjà : celle des conseillers et petites mains des cabinets ministériels, qui tentent de se recaser dans le privé après un passage en politique. « Ce n’était pas une période agréable, glisse l’ex-directrice adjointe d’un cabinet, qui s’apprête à rejoindre une entreprise du CAC 40. Certains, conscients que leur passage en ministère est un accélérateur incontestable de carrière, ont quitté le bateau avant même les résultats des législatives. »
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