«C'est elle que je rends coupable de tout. Cette femme immonde qui a mis des enfants au monde et n'a pas respecté les enfants des autres.» C'est sur les mots de Marie-Jeanne Laville, mère d'Isabelle Laville, 17 ans, enlevée le 11 décembre 1987, violée et tuée par Michel Fourniret avec la complicité de Monique Olivier, que s'ouvre la série documentaire L'Affaire Fourniret : dans la tête de Monique Olivier, sur Netflix.
Elle retrace la vie de cette femme de 75 ans et tente de comprendre qui est celle que la justice va juger, à partir du 27 novembre, pour trois cold cases (affaires non élucidées) supplémentaires : complicité d'enlèvement d'Estelle Mouzin (en 2003), meurtre et viol de Marie-Angèle Domèce (1988) et Joanna Parrish (1990). Tenter de comprendre car, comme nous le confie son auteure Michelle Fines, «cette femme est multifacette, il n'y a pas une Monique Olivier mais peut être vingt ou trente. Personne ne sait qui elle est. À part peut-être son avocat».
Un esprit malléable
Au début, la journaliste…