Athlétisme : «Il m’a offert plus qu’une relation», Richardson s'excuse auprès de son compagnon Christian Coleman

La championne du monde du 100 m Sha'Carri Richardson a présenté des excuses publiques mardi à son compagnon Christian Coleman, suite à leur altercation qui avait valu à l'Américaine une nuit en détention près de Seattle il y a deux semaines.

«Je m'excuse auprès de Christian. En arrivant dans ma vie il m'a offert plus qu'une relation, la compréhension de ce qu'est un amour inconditionnel, bien plus que lors de mes expériences passées», écrit la vice-championne olympique de Paris dans une story Instagram.

Passer la publicité

Richardson (25 ans) avait été arrêtée et placée une nuit en détention près de Seattle le 27 juillet après une altercation avec son compagnon à l'aéroport local. Elle l'avait poussé violemment à plusieurs reprises.

«Grande introspection»

Les deux sportifs, qui s'entraînent ensemble en Floride, se rendaient alors aux sélections américaines à Eugene (Oregon), où Richardson a connu une semaine chaotique, ne courant que les séries du 100 m puis étant éliminée en demi-finale du 200 m. La Texane est invitée sur 100 m aux Championnats du monde de Tokyo (13-21 septembre) en qualité de tenante du titre mais ne s'est pas encore montrée en forme cette saison, après avoir repris tardivement à cause d'une blessure.

Les excuses de Richardson à son compagnon. Capture d’écran Richardson/ Instagram

Richardson a ajouté sur ses réseaux sociaux qu'elle s'était placée dans «une situation difficile», qu'elle avait engagé «une grande introspection», et qu'elle devait «assumer ses actes». «Je veux utiliser cette période pour chercher une aide qui m'aidera à montrer qui je suis réellement au fond de mon cœur et de mon esprit.»

À la fin des sélections, où il n'avait pu décrocher qu'une place de relayeur sur le 4x100 m pour les Mondiaux de Tokyo (13-21 septembre), Coleman, champion du monde du 100 m en 2019, avait jugé que Richardson n'aurait «pas dû être arrêtée». «Il y a des choses sur lesquelles elle doit travailler, bien sûr. Et moi aussi, vous aussi, tout le monde. (...) Mais je suis du genre à faire preuve de bienveillance, de miséricorde et d'amour», avait-il dit.