Comment les liens entre l'Europe et la Russie se sont peu à peu délités
JEAN LAPRADE
le
Enfin une analyse un peu moins manichéenne et orientée sur le sujet, que celles auxquelles nous sommes habitués. De plus, assez bien documentée. Merci pour cette publication qui devrait à minima faire s’interroger les inconditionnels du camp du bien, et insérer un peu de gris entre le blanc et le noir.
Pour ma part, je trouve encore timide la défense de la position russe, et certaines appréciations sont pour le moins sujettes à caution. Par exemple, contrairement à ce que dit l’auteur, ce n’est pas la Russie qui a refusé la main tendue de l’occident, mais c’est le contraire. Il faut se souvenir du magnifique discours de Poutine au Bundestag le 21 septembre 2001, pour comprendre l’erreur magistrale des pays européens qui ont dû décliner l’offre. Mais les États-Unis ne veulent surtout pas d’alliance, politique ou commerciale, des européens avec la Russie. Le malheur, c’est la veulerie (à minima) des dirigeants européens. La situation ukrainienne n’en est qu’un des résultats.
Viva Risi!
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Un article tout à fait passionnant qui éclaire les enjeux ainsi que le déroulé des événements en cours. Merci au Figaro de l'avoir publié!
anonyme
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Enfin un article objectif et informé, mettant en cause la doxa dictée par les Usa.Il est évident que pour ces derniers une plus grande intégration économique et culturelle de la Russie avec l'Europe de l'ouest ,avec les immenses ressources russes en matière première et technologie militaire, aurait été plus que fâcheuse.Si on comprend bien le rôle de boute feu de la Pologne qui est l'ennemi séculaire de la Russie on doit surtout s'inquiéter de la politique britannique qui aime semer la guerre entre les puissances européennes,sans trop y participer,Le résultat bizarre et inquiétant est d'avoir transformé la Russie,pays de blancs, chrétiens, à passé colonialiste en leader respecté des BRICS anti occidentaux et d'avoir contribué à l'affaiblissement économique majeur de l'Union.