Fini, les levées de fonds à plusieurs centaines de millions d’euros. C’est fini aussi, l’installation au pas de course de leurs vélos et trottinettes partagés dans un maximum de villes. Oubliées les valorisations à plus de 1 milliard d’euros qui transforment en quelques mois des start-up sans le sou en licorne. Et les promesses d’être rentables à moyen terme qui ne se concrétisent jamais. L’allemand Tier (200.000 engins partagés) et le franco-néerlandais Dott (près de 50.000 engins), qui ont fusionné au début de l’année, ont changé de discours et font des promesses à court terme : « Hors coûts d’intégration, l’entreprise, qui générera 220 millions d’euros de chiffre d’affaires, sera en Ebitda positif dès cette année et dégagera un cash-flow positif en 2025 », affirme Henri Moissinac, directeur général de Tier-Dott, et cofondateur de Dott.
Un sacré défi, car ce très gros acteur européen des mobilités partagées part avec un boulet…