L’accord a été long à se dessiner, mais l’État espère qu’il permettra de relancer durablement la dynamique. Alors que la France peut s’enorgueillir d’un fort taux de déploiement de la fibre optique dans le pays par rapport à ses voisins européens (84 % de foyers raccordables), ce rythme de déploiement a eu tendance à s’affaisser ces derniers mois. En visite à Dunkerque, une ville concernée par ce ralentissement, Marina Ferrari, la secrétaire d’État chargée du Numérique, et Christel Heydemann, directrice générale d’Orange, ont concrétisé l’accord dans les tuyaux depuis novembre visant à relancer la pompe.
Soit on demandait à l’Arcep de sanctionner, soit on se remettait autour de la table pour discuter d’un accord. Nous avons privilégié la deuxième option
Cabinet de Marina Ferrari, Secrétaire d’État chargée du Numérique
« Il y a eu un fort ralentissement de la part d’Orange », reconnaît-on dans l’entourage de la ministre du Numérique. Et surtout dans les territoires de la zone dite « moyennement dense », où l’opérateur s’était engagé en 2018 à un taux de complétude de 100 % à fin 2022. « Soit on demandait au régulateur de sanctionner, soit on se remettait autour de la table pour discuter d’un accord