JO Paris 2024 : la capitale s’échauffe

Dans l'aile ouest du Sacré-Cœur, sur la colline de Montmartre, les bas-reliefs dédiés aux Jésuites ont disparu derrière les fanions et les drapeaux. Sous le vitrail central, une affiche : «chapelle des sportifs». Et un slogan : «L'Évangile, c'est sport !» L'aumônier nous l'assure, champions et amateurs viennent régulièrement y bénir chaussures, raquettes et autres accessoires de course.

Ce matin-là, un groupe de coureurs s'est justement donné rendez-vous sur le parvis où passera la flamme olympique, le lundi 15 juillet. Mais pour Julie, 30 ans, l'heure n'est pas aux bondieuseries. Elle fait partie des 20.024 Français sélectionnés pour courir le Marathon pour tous, sur le même parcours que celui des athlètes. Un running graal. Cette course, présente au programme depuis les premiers Jeux de l'ère moderne en 1896, est tellement exigeante que personne n'y a jamais remporté plus de deux médailles. Si le marathon masculin a traditionnellement lieu le dernier jour de la compétition

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