À deux mois des JO de Paris, la Seine n’est toujours pas baignable selon des prélèvements

La Seine. NicoElNino / stock.adobe.com

Alors qu’Anne Hidalgo doit faire son grand saut dans un peu plus de trois semaines, la bactérie E. coli est toujours détectée à des seuils deux fois trop élevés dans la Seine, selon des relevés de ONG Surfrider.

À trois semaines du grand saut d'Anne Hidalgo et à deux mois des Jeux Olympiques, l’eau de la Seine n’est toujours pas aux normes pour pouvoir se baigner. Mardi 28 mai dans la soirée, l’ONG Surfrider, qui effectue des tests toutes les deux semaines depuis huit mois dans le fleuve, a publié les résultats de prélèvements qui démontrent que la bactérie E.Coli est toujours détectée à des seuils deux fois trop élevés, rapporte RTL ce mercredi matin. En espérant que cela ait le temps de changer avant les épreuves de triathlon prévues le 30-31 juillet et 5 août et celles de natation en eau libre le 8 et 9 août.

D’après l’ONG, est particulièrement surveillée la concentration de deux bactéries indicatrices de contamination fécale : Escherichia coli et entérocoques. Ces dernières ne doivent pas dépasser les 1000 unités formant colonie (ufc)/100 ml en E.coli et 400 ufc/100 ml en entérocoques, selon la directive européenne «baignade» de 2006 et des barèmes des fédérations. Sinon, l’eau est considérée comme impropre à la baignade et les nageurs risqueraient d’attraper des conjonctivites, des gastro-entérites ou encore des staphylocoques, rappelle la station de radio.