1er-Mai : les fleuristes demandent une dérogation pour faire travailler leurs employés

La loi autorise les fleuristes à ouvrir leur boutique le 1er-Mai mais elle leur interdit d'avoir recours à des salariés. Farrell Legendre est fleuriste à Paris, le jour de la fête du travail, son chiffre d'affaires atteint 9000 euros, soit huit fois plus qu'une journée normale. Alors, il a besoin de toutes les forces vives ce jour-là. "Le 1er-Mai est une fête qui permet aux entreprises de reconstituer une partie de leur trésorerie", explique ce président de la fédération française des artisans fleuristes. 

Plus de flexibilité 

Le 1er-Mai est le seul jour de l'année où les salariés n'ont pas le droit de travailler. En cas de contrôle, le patron risque 750 euros d'amende par salarié concerné. Les clients eux-mêmes ne comprennent pas très bien. Les fleuristes demandent au ministère du Travail de la flexibilité car ils craignent le même sort que les boulangers. L'an dernier, cinq d'entre eux avaient été verbalisés pour avoir fait travailler leurs salariés. 

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