La France vient de célébrer les 80 ans de la libération de Paris. Pour notre pays et l'Europe, une page allait alors se tourner. La guerre, les horreurs du nazisme, les camps de la mort, où 6 millions de Juifs ont péri : plus jamais ça, disait-on. Certes, l'histoire ne se répète pas, mais les démocraties sont toujours autant exposées à la haine. Ce week-end, l'organisation État islamique a revendiqué le carnage qui a ensanglanté la fête d'une petite ville située près de Düsseldorf. L'attentat a été commis par un réfugié syrien pour « venger les musulmans en Palestine et ailleurs », selon Daech. L'antisémitisme, quant à lui, n'a jamais disparu, trouvant de nouveaux motifs d'expression. Notamment en France, où le nombre d'actes antijuifs explose. Une tragédie a été évitée de justesse samedi matin à La Grande-Motte. Un Algérien, keffieh sur la tête et drapeau palestinien autour de la taille, a mis le feu à une synagogue.
Pour expliquer ces flambées de violence…