«La fête est belle, mais pas pour tout le monde» : le blues des commerçants parisiens, déçus des deux semaines de JO

Réservé aux abonnés

«La fête est belle, mais pas pour tout le monde» : le blues des commerçants parisiens, déçus des deux semaines de JO

Un magasin de souvenirs parisien, début août. Fabrizio Bensch / REUTERS

DÉCRYPTAGE - Si, depuis le début des Jeux, l'ambiance est électrique aux abords des lieux d'épreuve, le reste de la capitale est bien plus tranquille. Au grand dam des boutiques, qui comptaient sur cette période pour renflouer leurs caisses.

Paris est une fête... Mais pas partout, ni pour tout le monde. Alors que les Jeux olympiques s’approchent doucement mais sûrement de leur grand final au stade de France, tous s’accordent à dire que l’ambiance, dans les enceintes, a été incandescente du début à la fin. Les amateurs de sport ont été au rendez-vous, faisant de chaque match, chaque événement, une célébration. Un constat unanime relevé notamment par la presse internationale : du parc du château de Versailles à la Concorde, du Stade de France à Marseille, certains soulignent l’atmosphère «vibrante», d’autres, la «touche française», quand le très sérieux Wall Street Journal s’étonne même que les Français «n’ont rien à redire». Un comble pour le peuple gaulois habitué à maugréer.

Et pourtant, l’habitué de Paris aura constaté la schizophrénie qui semble s’être emparée de la capitale. Si, depuis le début des Jeux, l’ambiance est électrique aux abords des lieux d’épreuve, le reste de la ville est bien plus tranquille, voire désertée de ses habitants et des touristes habituellement vus en nombre…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 88% à découvrir.

Vous avez envie de lire la suite ?

Débloquez tous les articles immédiatement.

Déjà abonné ? Connectez-vous