Journaliste, reporter de guerre ayant couvert l’Afghanistan lors de l’arrivée des talibans, Stéphane Allix s’interroge sur la mort et l’après depuis la disparition tragique de son frère Thomas, à l’âge de 30 ans. Il s’est lancé dans une enquête auprès de neuroscientifiques tout en expérimentant lui-même médiums, chamanisme et psychédéliques. Auteur de nombreux ouvrages sur le sujet, son dernier livre, La mort n’existe pas (Harper Collins), fait la synthèse de quinze ans de recherches.
LE FIGARO. - Le titre de votre livre, La mort n’existe pas, n’est-il pas un peu provocateur?
Stéphane ALLIX. - J’ai hésité car l’affirmation est aussi valide que son contraire. Mon côté journaliste qui doute avait envie de mettre un point d’interrogation, mais dans ce monde scientifique qui regroupe des avis très divergents, beaucoup défendent cette posture. J’assume donc cette hypothèse que j’ai faite mienne, non pas en partant dans un monastère orthodoxe pendant six mois, mais en faisant mon travail de journaliste