Une stigmatisation «particulièrement dommageable»: la colère de Deezer après les propos de la ministre de la Culture, Rima Abdul Malak

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Jeronimo Folgueira, directeur général de Deezer, et Rima Abdul Malak, ministre de la Culture. Deezer / François BOUCHON

INFO LE FIGARO - Dans un courrier au vitriol, la plateforme française fait une mise au point sur son capital.

N’en déplaise à la ministre de la Culture, Deezer est un champion de la musique bien français. Un champion en colère, qui a trempé sa plume dans le vitriol pour le lui rappeler. Deux jours après avoir obtenu un arbitrage favorable face à Bercy pour taxer les plateformes de streaming musical, Rima Abdul Malak était invitée sur le plateau de l’émission « C à vous » sur France 5, le 15 décembre dernier. Interrogée sur l’impact potentiellement négatif de cette mesure sur certains acteurs hexagonaux comme Deezer, la ministre, sourire entendu, glisse que les « fonds de Deezer sont russes et américains ». Inacceptable pour le service de streaming. Dans un courrier adressé à la locataire de la rue de Valois, dont Le Figaro a pris connaissance, l’entreprise déplore une stigmatisation « particulièrement dommageable » et de nature à « affaiblir notre entreprise ».

Une société de droit français née à Paris

Deezer, rappelle son directeur général, Jeronimo Folgueira, est une société de droit français née à Paris, dont le siège social est…

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