Européennes: l'inconnue de la participation inquiète les partis

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De gauche à droite : François-Xavier Bellamy (LR), Valérie Hayer (RE), Manon Aubry (LFI), Thierry Mariani (RN), Léon Deffontaines (PC), Marie Toussaint (EELV), Marion Maréchal (REC) et Raphaël Glucksmann (PS), lors du premier débat des élections européennes au Parlement de Strasbourg, jeudi. Frédérique Clément/Capa Pictures pour Public Sénat

DÉCRYPTAGE - À moins de trois mois de l'échéance, les formations cherchent à mobiliser leurs électorats face au risque d'une forte abstention.

Mobiliser jusqu'au dernier instant. Voilà l'objectif fixé par chaque camp, à moins de trois mois des élections européennes. Les partis le savent, ce scrutin à la proportionnelle peine souvent à intéresser les Français, qui se détournent de plus en plus des urnes. En cause, des enjeux européens jugés trop complexes, trop lointains ou insuffisamment incarnés. « C'est une élection de mobilisation, plus que de conquête », résume Frédéric Dabi, directeur général de l'Ifop. Et les premiers indicateurs ne sont pas rassurants : dans une récente étude Ipsos pour Le Monde, publiée mi-mars, l'intention d'aller voter est à ce stade jaugée entre 42 % et 46 %. En deçà des 50 % de participation enregistrés lors du scrutin de 2019.

« Il faut être prudent, la participation est très dure à anticiper, tempère Frédéric Dabi. Le niveau d'intérêt est plus fort qu'en 2019, on n'est plus dans l'époque où l'Europe était un objet politique non identifié. » D'autant que, depuis, l'action de Bruxelles a gagné…

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