Le député André Chassaigne va quitter l’Assemblée nationale

Député du Puy-de-Dôme depuis 2002 et président du groupe communiste depuis 2012, André Chassaigne va quitter l’Assemblée nationale. Auprès de l’AFP, celui-ci indique vouloir « interrompre (son) mandat mais aucune date n’est encore fixée ». « Il est temps que je cède ma place à un député d’une autre génération », a-t-il ajouté.

Celui-ci s’apprête à faire son retour à la mairie de Saint-Amant-Roche-Savine qu’il a dirigé entre 1983 et 2010. Cette fois, il entend prendre « un simple mandat d’adjoint sans indemnité », a-t-il communiqué, pour « un retour en toute humilité à (son) premier mandat municipal ».

Stéphane Peu pressenti pour prendre sa suite à la tête du groupe GDR

Personnalité respectée, notamment pour sa défense du monde rural et son franc-parler, André Chassaigne a été le candidat du Nouveau Front populaire (NFP) pour la présidence de l’Assemblée nationale l’été dernier. Il avait alors été battu par Yaël Braun-Pivet de treize voix, en raison du vote de députés toujours ministres démissionnaires et d’une alliance entre LR et le camp présidentiel.

Ancien professeur de lettres et d’histoire-géographie et fils d’un ouvrier de Michelin, il entre en politique en 1977 en tant qu’adjoint au maire avant de devenir parlementaire au début des années 2000. En 2007, le magazine Capital l’a désigné « meilleur élève » du Palais Bourbon, saluant ses victoires, notamment sur les questions agricoles. Sur le plan local, il se décrit comme « un service public à (lui) tout seul ».

Avec son départ, la question de la co-présidence du groupe GDR regroupant communistes et ultra-marins se pose. Selon nos informations, Stéphane Peu, député de Seine-Saint-Denis, est pressenti pour prendre la suite d’André Chassaigne aux côtés de la Réunionnaise Émeline K/Bidi.